Mai | Voyager

Restrictions sur les déplacements aériens
Restrictions sur les déplacements aériens
Restrictions sur les déplacements aériens

Voyager - aviation & tourisme global

Savourer le monde sans le consommer

Il n’est pas besoin d’attendre 2030 pour participer au débat sur la réduction, volontaire ou contrainte, de notre propension à prendre l’avion. Que ce soit pour découvrir le monde, ou pour gérer ses affaires aux quatre coins du monde, les doigts de pieds en éventail depuis le plus bel endroit du monde, on peut dire qu’il nous rend de fiers services. Et pourtant… 

L’augmentation vertigineuse du trafic aérien – il double tous les 15 ans – assorti de la chûte toute aussi vertigineuse des tarifs aériens a fait de l’avion un phénomène de masse – on prend l’avion comme on prend le métro.

« Tu as fait le Sri Lanka? Moi je suis allée en Afrique du Sud l’année dernière, franchement, c’est beau mas c’est sale! Alors on s’est dit avec mon mari que l’année prochaine on irait aux Etats-Unis, c’est plus sûr; parce que maintenant y a plein d’endroits où on ne peut plus aller, c’est dingue.. »

Scène  de machine à café courante, banale désormais, le monde est à notre disposition, offert à un prix dérisoire et le monde n’a plus de limites. Prenez les navettes Paris-Nice ou Bruxelles-Nice ou Amsterdam-Nice un vendredi et vous serez édifiés de constater que beaucoup de passagers viennent de leurs contrées humides pour golfer pendant deux jours dans nos territoires bientôt soumis à la sécheresse. Et ce n’est qu’un exemple d’absurdité.

Mais le tourisme n’est pas le seul responsable de cette surconsommation de miles. Surpuissant, contrôlant tout ce qui l’entoure, le chef d’entreprise, le cadre supérieur, le freelance réside dans le Sud et travaille au Nord. Peu importe l’impact de ses déplacements, il est le maître!

Travailler pour gagner de quoi: acheter, consommer, jeter… voyager! Consommer!  Le maitre mot de nos existences. Chaque jour, acheter, consommer, jeter, acheter, consommer, jeter… Jusqu’à ce qu’il ne reste plus grand chose de ce monde ni de ce mode de vie, à léguer à nos enfants. Venise croulant sous les déchets, ses perspectives oblitérées par les superyachts et paquebots qui s’y pressent? On  est loin de l’image romantique qu’on est venu poursuivre. Un voyage humanitaire pour apporter des fournitures scolaires au Kenya ou au Laos?  On peut s’interroger sur l’impact de ces actions, tandis que les tonnes de kérosènes dispersées dans l’atmosphère ont, elles, un impact certain sur le niveau de GES, et que ces pays, déjà vulnérables seront frappés les premiers par le déréglement climatique induit par notre surconsommation – entre cyclones, sécheresses et inondations. Il est urgent de revisiter notre façon de voyager

Aujourd’hui, le réchauffement climatique, demain peut-être les restrictions de carburant, amènent le débat :  faut-il réduire les déplacements en avion, et comment – par la persuasion et l’instauration de nouvelles normes sociales, comme en Suède? le jeu du marché et la taxation?  la régulation? La question des taxes affectant les voyages en avion, et de façon plus discrète  les propositions du cabinet B&L Evolution sur les mesures à prendre pour réduire effectivement le réchauffement climatique à 1,5°, sont sur la table.  

Débats & solutions

Qu'est-ce qu'on peut faire?

Des actions qui comptent, si nous sommes des millions à les faire

Cette page est une invitation à se remettre en question, à revenir à quelques fondamentaux, qui sont pourtant des évidences: la terre nous accueille avec un stock de ressources vitales limité nommées: eau, air et terre. Si nous voulons pouvoir continuer à jouir de ses beautés, à la transmettre vivable à nos enfants, nous avons vraiment intérêt à nous faire  plus discrets et modestes passagers de ce vaisseau de l’espace: la planète bleue. 

Si l’avion ne représente qu’une faible part des émissions de CO2 mondiales (3%, pour environ 10% de la population), cette part est à la fois la plus facile à réduire (avec un impact considérable sur l’empreinte de chacun à titre individuel), et la plus difficile à sacrifier, aux plans psychologiques et symboliques, même pour les grands écolos. A chacun de prendre ses décisions « en conscience » et selon ses moyens, pour réduire son empreinte carbone et globale, et peser sur les décisions publiques qui définissent notre caddre d’action. 

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